Le Bonhomme Sept Heures est un personnage fictif maléfique de la culture du Québec et du Canada francophone.
Au Canada francophone et au Québec, on parle de ce vagabond sinistre aux jeunes enfants pour leur faire peur et ainsi les rendre plus sages. Il était censé ramasser les enfants qui étaient encore dehors après sept heures du soir. La légende du Bonhomme Sept Heures est maintenant oubliée dans plusieurs régions, mais l’expression demeure répandue. Les termes croque-mitaine et père Fouettard sont assez méconnus au Canada, contrairement à « Bonhomme Sept Heures ».
On rencontre aussi les orthographes suivantes : « Bonhomme sept-heures », « Petit bonhomme sept heures », « Bonhomme setteur », « Bonhomme 7 heures ».
La légende du Bonhomme Sept Heures veut que ce personnage, à moitié humain et à moitié maléfique, enlève les enfants qui, s’amusant à l’extérieur, auraient trop tardé à retourner chez eux avant qu’il ne soit 7 heures du soir. Ces enfants ne seraient jamais retrouvés.
Le Bonhomme Sept Heures serait un vieil homme, portant un chapeau, une canne, une cape et un sac. Selon les régions, ce sac contiendrait du sable qu’il lancerait aux yeux des enfants, ou lui servirait à y placer ses victimes.
Dans certaines villes, le Bonhomme Sept Heures viendrait de nulle part. À d’autres endroits, sa résidence serait connue des parents.
Le nom Bonhomme Sept Heures se retrouve aussi sur la liste des noms vernaculaires des hominoïdes en Amérique du Nord. Les cas d’enlèvements et d’agressions ne sont pas étrangers aux hominoïdes.
Une autre légende veut aussi qu’un enfant, qui aurait désobéi à ses parents et serait rentré tard, aurait été emporté par le vent du nord. Il n’aurait jamais été retrouvé. Des personnes disent l’avoir aperçu durant leur enfance, il leur aurait dit de rentrer avant qu’il ne les attrape.