Groupe d'études et d'informations sur les phénomènes aérospatiaux non identifiés (GEIPAN)

Groupe d’études et d’informations sur les phénomènes aérospatiaux non identifiés (GEIPAN)

Le Groupe d’études et d’information sur les phénomènes aérospatiaux non identifiés (GEIPAN) est un service du Centre national d’études spatiales (CNES). Créé en 2005 et ayant son siège social à Toulouse, le GEIPAN est chargé de collecter, d’analyser sommairement et d’archiver les phénomènes aérospatiaux non identifiés (PAN, selon la terminologie du CNES), mais aussi d’informer le public à leur sujet.

L’histoire du GEIPAN:

En 1977, un Groupe d’étude des phénomènes aérospatiaux non-identifiés (GEPAN) est créé à l’initiative d’Yves Sillard, alors directeur du CNES, afin de répondre à la nécessité d’étudier sérieusement les ovnis. Cette initiative est soutenue par le ministre des Transports de l’époque. Sa mission principale est d’élaborer des méthodes d’analyse scientifique des rapports d’observation des PAN.

En 1988, le GEPAN est remplacé par le SEPRA (Service d’études des phénomènes de rentrées atmosphériques), chargé plutôt de la poursuite des rentrées atmosphériques, mais aussi des PAN. À noter qu’entre la création du GEPAN et son remplacement par le SEPRA, l’effectif atteint jusqu’à sept personnes à temps plein, avant d’être finalement réduit à l’équivalent de 2,5 personnes.

En 2005, faisant suite à un audit réalisé quatre ans plus tôt (audit du SEPRA, rapport final, 2001), le président du CNES décide de remplacer le SEPRA par le GEIPAN (Groupe d’études et d’information sur les phénomènes aérospatiaux non identifiés). Le « I » ajouté au sigle originel GEPAN insiste désormais sur la fonction informative confiée au service, sans que soit dénaturée la phonétique d’un nom déjà connu du public. Cette évolution s’exprime à travers la publication progressive, à partir de 2007 et sur le site Internet du GEIPAN, des archives du service, et se retrouve dans l’existence de différents canaux de communication grand public (site internet, plaquettes, conférences, contacts presse, etc.).

Aujourd’hui, le GEIPAN est dirigé depuis le 1er juillet 2011 par l’ingénieur Xavier Passot, entré au CNES en 1983.

Statut:

Le GEIPAN est placé sous l’autorité d’un comité de pilotage qui donne au CNES ses recommandations sur les orientations et le fonctionnement que doit adopter le groupe d’étude. Présidé par Yves Sillard, ancien Directeur général du CNES, il comprend 15 membres représentant :

– Les autorités civiles et militaires françaises : Gendarmerie nationale, Police nationale, Sécurité civile, Direction générale de l’Aviation civile, Armée de l’air,
– Le monde scientifique : Centre national de la recherche scientifique, Météo-France, CNES.

Directions successives du GEIPAN:

– Claude Poher : (mai) 1977 – (juin) 1979
– Alain Esterle : (juillet) 1979 – (février) 1983
– Jean-Jacques Velasco : (mars) 1983 – 2004
– Jacques Patenet : 2005 – (décembre) 2008
– Yvan Blanc : (janvier) 2009 – (juin) 2011
– Xavier Passot : depuis juillet 2011

Partenariats avec des organismes publics:

Le GEIPAN a développé des partenariats avec différent organismes qui peuvent l’aider à élucider des cas complexes.

– La DGGN (Direction générale de la gendarmerie nationale),
– La DSNA (Direction des services de la navigation aérienne) fournit les services de la circulation aérienne au profit du trafic aérien civil,
– L’IMCCE (Institut de mécanique céleste et de calcul des éphémérides) collabore avec le GEIPAN dans le cadre de l’analyse des bolides,
– L’armée de l’air via le CNOA (Centre national des opérations aériennes) fournit au GEIPAN, sur demande, les traces radar des aéronefs survolant la France,
– Météo-France fournit au GEIPAN des informations concernant les radiosondages, les données climatologiques générales, des expertises ou études particulières.

Publications:

Le 2 janvier 2007, un article publié dans Le Figaro annonce que le CNES va rendre publiques ses archives des trente dernières années sur les ovnis.

Des personnes physiques et morales privées détiennent des dossiers d’études de cas français. Il est alors impossible d’avoir accès aux informations émanant des forces de l’ordre et du service du CNES de l’époque. La mise en ligne de ces archives permet de corroborer ou de remettre en question les conclusions.

Tout comme il est fastidieux de mettre en ligne les dossiers dans le plus grand respect des lois en matière de vie privée, c’est un véritable travail de fourmi que d’ouvrir à nouveau ces anciens dossiers et d’intégrer les nouveaux indices issus du travail du CNES et des forces de l’ordre.

En première mondiale, le 22 mars 2007, le CNES commence à mettre en ligne ses archives relatives aux dossiers liés à l’étude des ovnis et autres phénomènes aérospatiaux non identifiés. En mai 2007, la mise en ligne des archives continue avec 80 nouveaux cas. En juin 2007, le GEIPAN met en ligne trois types de comptes rendus :

– Un document destiné aux observations astronomiques,
– Un document destiné aux adeptes de l’aviation de loisir,
– Un questionnaire utilisable pour toute observation terrestre.

Sauf pour le compte rendu d’astronomie, ces documents sont des compléments qui ne doivent pas remplacer les dépositions à la gendarmerie.

Le GEIPAN publie chaque année des dizaines de cas d’observation sur son site web.

Sources: Wikipedia

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Un commentaire

  1. Bonjour,
    J’ai observé depuis des mois plusieurs points lumineux qui donnent l’impression de se déplacer en fonction de mes déplacements. Ami témoins. C’est mystérieux et intéressant à la fois.

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