Le mystère d’un crâne extraterrestre allongé trouvé il y a des décennies en Allemagne a finalement été résolu, selon les chercheurs. Les scientifiques de l’Académie nationale des sciences d’Allemagne avaient été déconcertés par les restes, dont on croyait qu’ils étaient âgés d’environ 1 500 ans.
L’étrange “crâne en forme de cône” ne ressemble en rien à ce qui existe en Europe du Nord.
Mais les scientifiques ont finalement révélé que les restes ne sont pas extraterrestres, comme le prétendent certains théoriciens, et qu’il s’agit plutôt de ceux d’une femme dont le crâne a été allongé quand elle était bébé par un dispositif.
La femme a été forcée de porter une sorte de coquille d’œuf alors qu’elle était jeune, rapporte Dailystar.co.uk.
Une telle modification corporelle était autrefois considérée comme un signe de beauté et de noblesse, selon les résultats.
Le rapport dit : “La déformation crânienne artificielle, qui n’est possible que pendant la petite enfance, est un façonnage délibéré et permanent de la tête réalisé avec beaucoup d’efforts.”
“Dans certaines sociétés, le remodelage du crâne humain était considéré comme un idéal de beauté, alors qu’il pouvait aussi servir de repères de statut, de noblesse ou d’affliction pour une certaine classe ou un certain groupe”.
NDLR: Malheureusement, la vidéo a disparu.
Les résultats semblent corroborer ceux du chercheur américain Brian Forester, qui a retracé une connexion par le biais de l’ADN entre des crânes de 3 000 ans trouvés à Paracas, au Pérou, et en Europe continentale.
Les crânes de Paracas ont été découverts sur la péninsule désertique de Paracas, sur la côte sud du Pérou, par l’archéologue autochtone Julio Tello en 1928.
Les crânes sont un autre exemple de déformation crânienne intentionnelle, comme en témoignent de nombreuses tribus sud-américaines anciennes.
M. Foerster pensait à l’origine qu’ils pouvaient être d’origine extraterrestre.
Cependant, en tant que directeur du Paracas History Museum, il a divulgué les détails des tests d’ADN qu’il a dit avoir été effectués conjointement avec le gouvernement péruvien et il semble maintenant accepter qu’ils étaient probablement d’origine humaine.
Dans deux mises à jour vidéo sur l’ADN, M. Foerster n’a fait aucune mention des extraterrestres.
Il a décrit comment les crânes de Paracas semblaient partager des liens génétiques avec d’autres crânes allongés trouvés entre la mer Noire et la mer Caspienne.
S’adressant au Elongated Skulls Symposium à Los Angeles, M. Foerster a déclaré : “Ce qui est sûr, c’est que les crânes allongés de Paracas n’étaient pas 100 % amérindiens.”
“Ils étaient un mélange ou même vous pourriez dire, d’une certaine façon, un hybride de personnes différentes.”
“Leurs groupes sanguins sont aussi très compliqués, ils devraient être du groupe sanguin O s’ils sont 100 % amérindiens et ce n’est pas le cas.”
“Nous sommes probablement en train de regarder une sous-espèce de l’humanité en ce qui concerne les Paracas. Il semble y avoir beaucoup de preuves génétiques provenant de l’Europe orientale et l’extrême Asie occidentale.”
“Plus précisément, je parle de la zone située entre la mer Noire et la mer Caspienne, où les anciens crânes allongés vivaient il y a environ 3 000 ans.”
“Je pense donc qu’il s’agit d’un modèle de migration qui commence dans la zone de la mer Noire Caspienne et qui entre ensuite par le golfe Persique, puis se déplace vers l’est pour finir par se terminer sur la côte péruvienne”.
L’archéologue M. Tello a trouvé plus de 300 des restes de squelettes dans un réseau de tombes en 1928.
Sources: Le nouvel ordre mondial, Express.co.uk, le 15 mars 2018