Le SEPRA était un organisme officiel français situé à Toulouse, et qui dépendait du Centre national d’études spatiales (CNES). L’intitulé de son sigle a évolué avec le temps :
– Service d’Expertise des Phénomènes de Rentrée Atmosphérique (1988 à 1999)
– Service d’Expertise des Phénomènes Rares Aérospatiaux (2000 à 2004)
En fait, ce successeur du GEPAN était chargé de l’étude du phénomène OVNI. Son directeur Jean-Jacques Velasco envisageait certains Ovnis comme étant possiblement d’origine extra-terrestre. Dès 1999, réduit au minimum en personnel, le SEPRA ne fonctionnera plus qu’au ralenti (avec seulement une ou deux enquêtes approfondies menées par an), avant de disparaitre définitivement en 2004.
Historique:
Le SEPRA est créé en 1988, succédant au Groupe d’étude des phénomènes aérospatiaux non-identifiés (GEPAN), sous la direction de Jean-Jacques Velasco, qui s’occupera pratiquement seul du SEPRA durant 17 ans. Ses deux objectifs étaient :
– Prévoir et étudier les rentrées atmosphériques de météores et de satellites artificiels ;
– Analyser les informations concernant les phénomènes aérospatiaux non identifiés (PAN, dénomination officielle des OVNIs au CNES).
En 2000, le nom a changé pour devenir « Service d’Expertise des Phénomènes Rares Aérospatiaux », l’acronyme restant le même, mais l’étude des rentrées atmosphériques lui étant retirée, pour se consacrer uniquement aux PAN.
Contrairement au GEPAN, le SEPRA n’a jamais été doté de vrais moyens de mener une investigation rigoureuse, et n’a jamais publié de « Notes Techniques » pour rendre publiques ses conclusions. Le SEPRA ne pouvait pas engager des enquêtes scientifiques de son propre chef, mais avait accès à tous les rapports de gendarmerie sur les ovnis, ainsi que les dossiers des compagnies aériennes sur les observations effectuées par leurs pilotes.
En 2001-2002, le CNES, désireux de supprimer le SEPRA, a lancé un audit auprès de 33 personnalités scientifiques, politiques et militaires, sur la nécessité d’étudier le phénomène OVNI. Le résultat de cet audit sera que l’étude des OVNI peut avoir un intérêt scientifique, sauvant provisoirement le SEPRA.
Cependant, en 2004, officiellement à cause de sa réorganisation interne, le CNES décida de supprimer le SEPRA, mais la vraie raison était la prise de position de M. Velasco, suite aux études du GEPAN et de la SEPRA, en faveur de l’origine extra-terrestre de certains OVNI.
Le SEPRA renaitra cependant de ses cendres en 2005 sous le nom de Groupe d’études et d’informations sur les phénomènes aérospatiaux non identifiés.
La validité des travaux du GEPAN et de ses successeurs (le SEPRA, puis enfin le GEIPAN) est vivement critiquée par les sceptiques tel que par exemple Eric Maillot, Henri Broch ou encore Robert Alessandri.
Le 2 janvier 2007, un article publié dans le journal français Le Figaro annonce que le CNES va rendre public ses archives des trente dernières années sur les OVNI.
Source: Wikipedia