Une mère de famille, se réveillant un matin et ne trouvant plus son bébé, retourne frénétiquement les oreillers et les couvertures avant de découvrir l’enfant suspendu au-dessus de la tête de son lit, dans les bras de petits êtres étranges.
Un homme de trente-cinq ans qui a suivi une belle femme dans l’espace aperçoit le ciel et cinq cercles resplendissants, apparemment formés d’une multitude de petites étoiles en orbite autour d’un point d’une aveuglante blancheur. Une femme émerge d’un profond évanouissement et trouve de minuscules blessures sur son corps, sans rien se rappeler.
Ces témoignages se lisent comme des descriptions modernes d’enlèvement par des extraterrestres, mais ce sont en fait des contes fort anciens. La panique de la mère est inscrite dans une légende galloise qui mentionne des fées voleuses d’enfants. Le mystérieux voyageur, représenté ci-dessus dans la contemplation d’un choeur céleste en compagnie de son ange gardien, est Dante Alighieri, auteur du XlVe siècle à qui l’on doit la Divine Comédie. La femme blessée est la victime classique d’un vampire décrit dans le folklore et la fiction du XIXe siècle.
Certains érudits, devant l’abondance de tels récits dans le passé, repris en écho par les récits contemporains sur les OVNI, affirment que ces témoignages expriment des préoccupations psychologiques fort anciennes, désormais décrites par des symboles quelque peu modifiés mais toujours reconnaissables. Ceux qui croient aux OVNI pensent cependant que les similitudes, notamment celles qui sont signalées dans que les rencontres du troisième type avec des extraterrestres existent depuis la nuit des temps.
Source: Du Surnaturel à l’extraterrestre, Série: Les Mystère de l’inconnu, Éditions Time-Life, 1993.
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