L'enlèvement vécu comme un psychodrame

L’enlèvement vécu comme un psychodrame

De nombreuses personnes qui croient avoir été victimes d’un enlèvement souffrent d’une grande détresse psychologique après leur terrifiante expérience.

Des images et des sons de cette rencontre les hantent et s’enchaînent en souvenirs grotesques. Une voix intérieure les bombarde de questions sans réponse : L’enlèvement a-t-il réellement eu lieu? Pourquoi m’a-t-on choisi plutôt qu’un autre? Ai-je imaginé tout cela? Est-ce de la démence?

«1 000 Airplanes on the Roof», une pièce américaine contemporaine accompagnée de musique, explore ce tourment. Fascinés par la dimension psychologique des rencontres avec les extraterrestres, les créateurs de cette oeuvre, le dramaturge David Henry Hwang, le compositeur Philip Glass et le metteur en scène Jerome Sirlin, ont produit en 1988 une représentation troublante et extrêmement précise de l’angoisse postérieure à l’événement.

Le seul personnage présent sur la scène s’appelle M. Avant son enlèvement, ce brillant avocat vivait dans une ferme aménagée, avec sa femme et ses enfants. Au moment de l’intrigue, vivant seul à Manhattan et occupant un emploi indigne de ses capacités, M raconte comment, une nuit, il a soudain été victime d’un rapt et transporté dans un vaisseau spatial, où des extraterrestres l’ont soumis à des examens médicaux. Puis ils l’ont relâché, lui intimant de tout oublier.

Mais M ne peut faire taire sa mémoire. Un bruit semblable à celui de mille avions résonne dans sa tête, d’où le titre de la pièce. Des fragments de la scène d’enlèvement hantent sa conscience et il se croit devenu fou. Il tente de parler de son secret cauchemardesque, et se confie même à une femme qu’il invite pour la première fois à dîner. Mais il craint que l’on se moque de lui ou qu’on le croie dément. Le public partage l’horreur de M, sur un fond musicaleix.17 primant toute sa tension. Des hologrammes représenta d’horribles visages extraterrestres apparaissent sur un écran placé derrière lui.

Les spectateurs, généralement enthousiastes, y voient une métaphore de la solitude et de la perte de contrôle de sa propre destinée. Pour les victimes de tels enlèvements, cette pièce ressemble davantage à un documentaire.

Source: Du Surnaturel à l’extraterrestre, Série: Les Mystère de l’inconnu, Éditions Time-Life, 1993.

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Depuis août 2012, je fouille sur le web à la recherche des cas paranormaux les plus étranges pour le site www.paranormalqc.com dont je suis le Rédacteur en chef. Handicapé de naissance, j'ai aussi été secrétaire-trésorier du musée de mon village pendant 6 ans et demi.

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