Avertissement: Le texte qui suit est à titre informatif et pour le divertissement. Il ne reflète en rien l’opinion de la Rédaction.
L’évocation des démons n’offre guère de difficulté à qui connaît leurs qualités propres et se trouve averti des dangers qu’ils peuvent faire courir.
Un enfant de sept ans évoque par la prière son ange gardien; les chrétiens s’adressent à un saint ou à la Sainte-Vierge. A fortiori, on peut en appeler aux mauvais esprits.
L’Église Catholique qui a formellement reconnu l’existence des anges au cours du concile de Latran, a aussi reconnu, cela va de soi, l’existence de Satan, ex-Lucifer, et de tous les démons qui l’ont suivi.
À ce même concile, il fut solennellement déclaré que si l’évocation des anges était licite, celle des démons constituait un abominable sacrilège.
Les bulles d’Innocent VIII, d’Alexandre VI, de Léon X et de Jean XIII renforcèrent les horreurs de l’Inquisition pour punir les évocateurs du diable et la sorcellerie en général.
Les bûchers se multiplièrent, mais en vain, car encore sous Charles IX, on recensait en France plus de trente mille sorciers.
Source: Diable, démons et Vampires. Édition: Poche Sélect. 1977