Après trois décennies d’observation, des scientifiques ont enfin découvert les premiers signes de restauration du tristement célèbre trou de la couche d’ozone situé dans l’hémisphère sud.
En 1974, Mario Molina et Sherwood Rowland, deux chimistes de l’université de Californie à Irvine, publiaient un article dans la revue Nature exposant les menaces que faisaient peser les gaz chlorofluorocarbonés (CFC) sur la couche d’ozone. À l’époque, les CFC étaient fréquemment utilisés dans les flacons pulvérisateurs et comme liquides de refroidissement dans de nombreux réfrigérateurs, s’accumulant ainsi rapidement dans l’atmosphère.
D’après leurs recherches révolutionnaires, pour lesquelles ils ont été récompensés du prix Nobel de chimie en 1995, l’atmosphère possède une « capacité d’absorption limitée des atomes de chlore » dans la stratosphère.
Après de vives attaques de la part de l’industrie chimique, le travail des deux chercheurs a finalement été reconnu 11 ans plus tard, en 1985, lorsqu’une équipe de scientifiques britanniques a saisi les conséquences désastreuses impliquées par leurs découvertes. Les CFC présents dans l’atmosphère avaient en effet provoqué un trou dans la couche d’ozone. La dégradation du bouclier d’ozone peut entraîner une augmentation des taux de cancer de la peau chez les humains et chez les animaux.
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Source: Le nouvel ordre mondial, 18 mars 2018