En date du 29 décembre 2015.
Egypte.
C’est une découverte archéologique majeure. Une équipe du British Museum a retrouvé une partie jusqu’ici inconnue d’une ancienne colonie commerciale grecque établie en Egypte, déterrant près de 10.000 objets dont les plus anciens remontent au 7e siècle av J.C.
La cité, nommée « Naukratis », était établie sur le delta du Nil. Son nom est mentionné pour la première fois au 5e siècle av J.C. dans des textes de l’historien grec Hérodote, explique le quotidien britannique The Guardian, qui rapporte l’information samedi 26 décembre .
Une sorte de « Hong Kong » de l’époque
Bien que les spécialistes connaissaient l’existence de la cité de Naukratis grâce à de nombreuses sources historiques, sa localisation était longtemps restée inconnue. Ce jusqu’à ce qu’un égyptologue anglais ne la redécouvre en 1884. Toutefois, les fouilles de l’époque n’avaient permis d’identifier qu’une très faible portion de l’ancien port. Les dernières excavations ont permis de délimiter un site de taille autrement plus importante que ce qui était supposé jusqu’ici.
Dans le détail, les chercheurs ont pu identifier des morceaux de bois issus d’anciens navires grecs et des figurines égyptiennes que les spécialistes supposent être dédiées à un « festival de l’ivresse ». Les découvertes révèlent également un vaste réseau commercial établi dans la cité antique, dont l’histoire aurait duré quelque mille ans depuis son établissement au 7e siècle av J.C., explique le Dr Ross Thomas, conservateur au British Museum, en charge des recherches sur le site.
Selon lui, la ville de Naukratis pourrait être considérée comme la “Hong Kong de son époque ». C’est à dire un comptoir commercial établi par une puissance navale, la Grèce, dans un pays étranger, l’Egypte. La ville était de fait un point d’entrée et de sortie pour tous les produits et biens culturels grecs et égyptiens de l’époque. Quant à son nom, il signifie « Maîtresse des navires » en grec.
Sources: Wikistrike, huffingtonpost.fr.