En 1972, une usine française a importé du minerai d’uranium d’Oklo, en République gabonaise, en Afrique. L’uranium avait déjà été extrait. Ils ont découvert que le site d’origine avait apparemment fonctionné comme un réacteur nucléaire à grande échelle qui a vu le jour il y a 1,8 milliard d’années et a fonctionné pendant quelque 500 000 ans.
Le Dr Glenn T. Seaborg, ancien chef de la Commission de l’énergie atomique des États-Unis et lauréat du prix Nobel pour ses travaux sur la synthèse des éléments lourds, a estimé qu’il ne s’agissait pas d’un phénomène naturel et qu’il devait donc s’agir d’un réacteur nucléaire artificiel.
Pour que l’uranium « brûle » dans une réaction, des conditions très précises sont nécessaires. L’eau doit être extrêmement pure, bien plus pure que celle qui existe dans la nature. L’U-235 est nécessaire pour que la fission nucléaire se produise. C’est l’un des isotopes que l’on trouve naturellement dans l’uranium. Plusieurs spécialistes de l’ingénierie des réacteurs ont déclaré qu’ils pensaient que l’uranium d’Oklo ne pouvait pas être assez riche en U-235 pour qu’une réaction puisse avoir lieu naturellement.
Source: Le nouvel ordre mondial