En date du 6 janvier 2015.
Belize.
L’hypothèse selon laquelle la disparition de la civilisation Maya a été causée par des vagues de sécheresse vient d’être pratiquement confirmée par des analyses sédimentaires menées dans un gouffre sous-marin.
En analysant les sédiments situés dans le Grand Trou Bleu, un gouffre sous-marin situé au large de la monarchie du Belize (Amérique centrale), des chercheurs ont vraisemblablement réussi à confirmer la théorie qui prévalait jusqu’ici pour expliquer la disparition de la civilisation Maya, laquelle avance que des vagues de sècheresse sont à l’origine de la disparition de cette ancienne civilisation.
Comment ces scientifiques ont-il procédé pour confirmer cette théorie ? Pour comprendre, il faut d’abord savoir que lorsque de fortes pluies s’abattent dans la région, les roches volcaniques sont pour ainsi dire « laver » du titane qu’elles contiennent, lequel se déverse alors dans le Grand Trou Bleu.
Or, en analysant la composition chimique des sédiments situés à l’intérieur de ce gouffre sous-marin, les auteurs de ces travaux se sont aperçus que les pluies avaient été particulièrement peu importantes entre l’an 800 et 1100 de notre ère. Ce qui renforce donc considérablement l’hypothèse selon laquelle la sécheresse serait à l’origine du déclin des Mayas. Ces périodes de sécheresse auraient en effet entraîné d’importantes famines, provoquant la disparition de cette civilisation.
Ce résultat a été présenté lors de la conférence annuelle de l’Union Américaine de Géophysique, qui se tenait du 15 au 19 décembre 2014 à San Francisco. Un résumé de ces travaux (en anglais) est disponible ici : « Centennial and Extreme Climate Variability in the Last 1500 Year from the Belize Central Shelf Lagoon (Central America): Successive Droughts and Floods Linked to the Demise of the Mayan Civilization »
Sources: Wikistrike, journaldelascience.fr.