Vie sur Mars : Nous nous rapprochons de la solution du mystère du méthane : « Est-il biologique ? »

Vie sur Mars : Nous nous rapprochons de la solution du mystère du méthane : « Est-il biologique ? »

Des chercheurs focalisés sur MARS en quête d’une source énigmatique de méthane sur la planète rouge se rapprocheraient de la découverte de la vie extraterrestre après qu’une étude a exclu un des principaux producteurs géologiques de méthane.

Les rejets saisonniers de méthane sur Mars déconcertent les scientifiques depuis près de 20 ans, offrant une lueur d’espoir à la vie sur la planète rouge. Ce gaz nauséabond est un indice prometteur de l’habitabilité de Mars, car le méthane sur Terre est produit par des organismes vivants. Mais il existe aussi des processus géologiques qui peuvent libérer du méthane naturel inodore emprisonné dans le sol ou dans la roche. Cependant, les scientifiques de l’Université de Newcastle viennent d’exclure l’érosion éolienne en tant que producteur géologique important de méthane martien.

Cette découverte révolutionnaire a fait naître l’espoir de trouver de la vie sur Mars, mais la question demeure de savoir si le méthane est biologique ou géologique.

L’étude sur le méthane de Mars était codirigée par Jon Telling, un géochimiste de la School of Natural and Environmental Sciences de l’Université de Newcastle.

Le scientifique a dit : « Les questions qui se posent sont les suivantes : d’où vient ce méthane et sa source est-elle biologique ? »

« C’est une question énorme et pour y répondre, nous devons d’abord éliminer beaucoup d’autres facteurs. »

« Nous avons réalisé qu’une source potentielle de méthane que les gens n’avaient jamais vraiment examinée en détail auparavant était l’érosion éolienne, qui libère des gaz emprisonnés dans les roches. »

« Les images à haute résolution prises en orbite au cours de la dernière décennie ont montré que les vents sur Mars peuvent entraîner des taux locaux de mouvement du sable beaucoup plus élevés, et donc des taux potentiels d’érosion du sable, que ce que l’on croyait auparavant. »

Selon M. Telling, le taux d’érosion éolienne sur Mars est comparable par endroits à l’érosion dans les dunes de sable froides et arides de la Terre.

Cependant, après avoir analysé les données recueillies sur Mars, les chercheurs ont constaté que les taux d’érosion ne sont pas suffisants pour correspondre aux rejets de méthane.

Le Dr Telling a dit : « Et en tenant compte de tout cela, nous avons découvert qu’il était très peu probable que ce soit la source. »

« Ce qui est important, c’est que cela renforce l’argument selon lequel le méthane doit provenir d’une source différente. »

« Que ce soit biologique ou non, on ne sait toujours pas. »

Le méthane sur Mars a été détecté pour la première fois en 2003, ce qui a suscité un débat intense sur sa source.

Des études antérieures sur la planète rouge ont suggéré que le gaz n’est pas réparti uniformément dans l’atmosphère de Mars, mais qu’il se trouve plutôt dans de petites poches près de la surface.

Cette découverte a alimenté les spéculations sur la possibilité que le gaz soit produit par des organismes vivants.

Pour l’instant, l’auteur principal, le Dr Emmal Safi, chercheur postdoctoral à la School of Natural and Environmental Sciences de l’Université de Newcastle, a déclaré que le mystère du méthane reste entier.

Elle a dit : « C’est toujours une question ouverte. Notre journal n’est qu’une petite partie d’une histoire beaucoup plus importante. »

« En fin de compte, ce que nous essayons de découvrir, c’est s’il y a la possibilité que la vie existant sur d’autres planètes que la nôtre, vivant maintenant ou peut-être dans le passé, soit conservée sous forme de fossiles ou de signatures chimiques. »

Source: Express.co.uk, le 14 août 2019 – Traduction par Nouvelordremondial

En savoir plus sur Vincent Deroy

Depuis août 2012, je fouille sur le web à la recherche des cas paranormaux les plus étranges pour le site www.paranormalqc.com dont je suis le Rédacteur en chef. Handicapé de naissance, j'ai aussi été secrétaire-trésorier du musée de mon village pendant 6 ans et demi.

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire le pourriel. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.