Les scientifiques planchent sur une vache du futur aux pets écolos

Les scientifiques planchent sur une vache du futur aux pets écolos

En date du 11 avril 2014.

Le déploiement du plan de lutte contre le réchauffement climatique aux Etats-Unis donne des ailes aux chercheurs, qui réfléchissent à des solutions pour réduire les émissions de gaz à effet de serre par les « vaches propres ». L’animal, qui émet beaucoup de méthane, est lui aussi responsable — malgré lui — du réchauffement climatique.

Le président américain, Barack Obama, qui s’est fixé pour objectif de réduire de 17 % d’ici à 2020 les émissions de gaz à effet de serre des Etats-Unis, a proposé fin mars un plan de réduction des émissions de méthane, qui constituent 9 % des émissions de gaz à effet de serre aux Etats-Unis. Composé d’une batteries de mesures, notamment législatives, le plan vise essentiellement les énergies fossiles, mais également l’agriculture.

Le gouvernement américain va entre autres encourager les éleveurs à installer des systèmes de récupération et de réutilisation du méthane au sein des exploitations.

Boostés par ces dispositions gouvernementales, des scientifiques ont relancé leurs recherches dans la quête de la « vache du futur », espèce bovine « propre » en méthane, qui ne rejetterait que peu ou prou de ce gaz naturel dont l’effet de serre peut être jusqu’à 84 fois supérieur à celui du dioxyde de carbone, principale source du réchauffement climatique, selon le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC).

L’agriculture est le secteur qui émet le plus de méthane (36 % des émissions totales), principalement à cause de la production laitière. Le fumier produit par les vaches en émet en quantité en se décomposant, par exemple quand il est répandu dans les champs. Mais il est également produit par les flatulences bovines.

Pour Juan Tricarico, directeur du Centre américain d’innovations pour les produits laitiers, de l’institut de recherche de l’Illinois, s’attaquer à ce problème est une priorité. Selon lui, la « vache de l’avenir » n’est pas une chimère. Equipé de pilule antiméthane, ou d’un sac à dos à gaz — une équipe argentine travaille sur ce projet —, l’animal pourrait voir ses émissions de méthanes réduites à néant. Mais les obstacles financiers sont trop nombreux pour le déploiement au niveau national d’une telle technologie, encore plus sans financement public.

La solution pourrait aussi passer par une approche totalement repensée du mode d’alimentation des vaches. Nourries en partie de basilic, ou à l’aide de granulés faciles à digérer, l’impact sur les émissions de méthanes dans l’air pourrait être spectaculaire. « Quatre-vingt-dix-sept pour cent du gaz produit par les vaches est évacué sous forme de rots », explique Juan Tricarico au Financial Times.

Sources: bigbrowser.blog.lemonde.fr.

NDLR: Les chercheurs ne connaissent pas le dicton: Qui ne pète ni ne rote, risque l’explosion. C’est un pensez-y bien 😉

En savoir plus sur Vincent Deroy

Depuis août 2012, je fouille sur le web à la recherche des cas paranormaux les plus étranges pour le site www.paranormalqc.com dont je suis le Rédacteur en chef. Handicapé de naissance, j'ai aussi été secrétaire-trésorier du musée de mon village pendant 6 ans et demi.

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