La NASA a admis que les drapeaux américains plantés sur la Lune lors de l’alunissage se sont probablement désintégrés.
La mission Apollo 11 de la NASA a été la première mission habitée à atterrir sur la Lune le 20 juillet 1969, avec Neil Armstrong, Buzz Aldrin et Michael Collins tous à bord du module. Il y a eu six autres alunissages américains depuis, entre 1969 et 1972, mais Apollo 17 a été la dernière mission de ces 45 dernières années. L’agence spatiale bénéficie d’un budget annuel d’environ 17,3 milliards de d’euros, avec un voyage sur la lune estimé à environ 115 milliards d’euros, ce qui complique considérablement sa tâche de justifier d’autres missions.
Cependant, cela n’a pas empêché quelques théoriciens du complot de remettre en question la légitimité des premières missions lunaires.
L’une des photos les plus emblématiques de la NASA provient d’Apollo 11 alors que Buzz Aldrin se tenait à côté du drapeau américain.
Cependant, les images de l’orbiteur de reconnaissance lunaire de la NASA en 2012 ont révélé que les six drapeaux plantés n’avaient pas très bien résisté.
Les photos montrent qu’au moins cinq d’entre eux se tenaient encore debout, mais qu’ils avaient été complètement décolorés.
Aujourd’hui, ils se sont encore plus détériorés en raison du manque d’atmosphère sur la Lune pour absorber la lumière du soleil.
Paul Spudis, décédé en août 2018, a travaillé toute sa vie au sein de l’agence spatiale.
Il a dit en 2011 : “Au cours du programme Apollo, nos astronautes ont déployé six drapeaux américains sur la Lune.”
“Depuis une quarantaine d’années, les drapeaux ont été exposés à la pleine fureur de l’environnement lunaire, alternant 14 jours de soleil ardent et de chaleur à 100°C avec 14 jours d’obscurité totale à -150°C.”
“Mais le rayonnement ultraviolet (UV) intense de la lumière du soleil pure et non filtrée sur le tissu à partir duquel les drapeaux Apollo ont été fabriqués est encore plus nocif.”
“Même sur Terre, les couleurs d’un drapeau en tissu flottant en plein soleil pendant de nombreuses années finiront par s’estomper et il devra être remplacé.”
“Il est donc probable que ces symboles de la prouesse américaine soient devenus blancs, blanchis par le rayonnement UV de la lumière solaire non filtrée sur la surface lunaire.”
“Certains d’entre eux ont peut-être même commencé à se désintégrer physiquement sous le flux intense.”
Cependant, cela pourrait très bientôt changer, car la NASA a exprimé son désir de retourner sur la Lune dès 2024.
L’agence spatiale prévoit également d’établir une base lunaire permanente.
L’administrateur de la NASA, Jim Bridenstine, a déclaré le 9 avril 2019 : “On nous a fixé un objectif ambitieux et passionnant.”
“L’histoire a prouvé que lorsque le président nous confie une tâche, ainsi que les ressources et les outils dont nous disposons, nous pouvons l’accomplir.”
“Nous sommes déterminés à y parvenir. Nous avons les gens pour y parvenir.”
“Maintenant, nous avons juste besoin d’un soutien bipartite et des ressources pour y arriver.”
Le retour de la NASA sur la Lune repose sur le développement ambitieux du Space Launch System (SLS).
Une fois terminée, le SLS sera la fusée la plus puissante au monde, capable de donner le coup d’envoi de l’exploration habitée du système solaire.
M. Bridenstine a ajouté : “Nous nous concentrons d’abord sur la vitesse pour faire atterrir le prochain homme et la première femme sur la lune d’ici 2024.”
“Deuxièmement, nous établirons des missions durables d’ici 2028.”
“Pour ce faire, nous avons besoin de notre puissant système de lancement spatial pour mettre la masse des systèmes réutilisables dans l’espace.”
Cependant, le magnat de la technologie Elon Musk est tout aussi ambitieux, croyant que son entreprise – SpaceX – atteindra la lune d’ici 2023.
L’entreprise construit actuellement leur Big Falcon Rocket, un vaisseau spatial géant en fibre de carbone qui transportera également des touristes dans l’espace.
Le fondateur d’Amazon, Jeff Bezos, est également impatient de se lancer dans l’industrie spatiale et est enthousiaste à l’idée de coloniser la Lune.
Sources: Express.co.uk, le 12 avril 2019 – Traduction Nouvelordremondial