En date du 2 février 2015.
Floride, États-Unis.
Un amour de jeunesse. C’est ainsi que Malcolm, un Américain, parle de son histoire avec Dolly, qu’il a rencontrée durant l’été 1971 et avec qui il est resté durant plusieurs mois. Une relation parmi tant d’autres, si ce n’est que Dolly est en fait… un dauphin.
C’est en tout cas ce que Malcolm raconte ces jours-ci dans « Dolphin Lover », un documentaire très controversé. Aujourd’hui âgé de 63 ans, le photographe revient sur sa rencontre avec un dauphin femelle qui, à l’époque, était gardée en captivité dans un parc aquatique de Floride. De part son métier, Malcolm avait accès à son bassin. Mais rapidement, la relation est devenue ambiguë. Mais c’est Dolly, assure le sexagénaire, qui l’aurait « provoqué ».
Une dépression après la mort de l’animal
« Au début, je l’ai découragée, je n’étais pas intéressé. Après un certain temps, je me suis demandé : et si c’était une femme, comment je réagirais ? » explique l’homme au Mirror. Face à ses avances incessantes, Malcolm finit par « céder », un soir, après la fermeture du parc.
Leur histoire – assure-t-il – aurait duré six mois, jusqu’à ce que le parc ferme ses portes. Peu après, Dolly est retrouvée morte, et Malcolm sombre dans une dépression durant cinq ans. Depuis, l’homme – qui se définit lui-même comme zoophile – s’est marié à deux reprises (avec des femmes). Avec le recul, il en est persuadé : le dauphin s’est laissé mourir car ils s’étaient retrouvés séparés en raison de la fermeture du parc.
Prescription des faits
Une histoire unique ? Pas si sûr. Comme le rappelle le Journal de Montréal, un documentaire de la BBC diffusé en juin 2014 revenait déjà sur une histoire de zoophilie impliquant un dauphin, sous le nom « The Girl who talked to dolphins » (la fille qui parlait aux dauphins). L’enquête rapportait ainsi « la relation amoureuse de Margaret Howe et Peter le dauphin. » Tout un programme.
Malcolm risque-t-il quelques choses pour ces sordides révélations ? Et bien… non. La zoophilie n’étant interdite en Floride que depuis 2011, les faits, qui remontent à quarante ans, sont prescrits.
Source: Wikistrike