En date du 22 juillet 2014.
Californie, États-Unis.
En Californie, des microbiologistes ont découvert que des bactéries survivent en mangeant des électrons purs plutôt que des aliments, ce qui nous fait prendre conscience d’une toute nouvelle manière d’exister et soulève des questions sur les possibilités de vie extraterrestre.
La ‘bactérie électrique’, telle qu’elle a été nommée’ par l’équipe qui l’a découvert, récupère de l’énergie à partir de rochers et métaux en se nourrissant directement de leurs électrons. Les filaments en forme de cheveux que la bactérie produit acheminent les électrons entre les cellules et leur environnement.
Les biologistes de l’Université de Californie du Sud (USC) ont constaté que la nouvelle découverte rejoint plus de dix autres types spécifiques différents de bactéries qui se nourrissent aussi d’électricité, bien qu’elles ne le font pas de la même façon.
« C’est énorme. Qu’est-ce que cela signifie, c’est qu’il y a toute une partie du monde microbien que nous ne connaissons pas, » a déclaré Kenneth Nealson de l’USC au New Scientist.
Nealson a expliqué le processus par lequel les bactéries fonctionnent. « Vous mangez des sucres qui ont un excès d’électrons, et vous respirez de l’oxygène qui les prend volontiers, » dit-il. Les cellules humaines décomposent les sucres afin d’obtenir des électrons, ce qui rend les bactéries qui absorbent uniquement les électrons d’autant plus efficaces.
« C’est la façon dont nous obtenons toute notre énergie et c’est la même chose pour tous les organismes sur cette planète », a déclaré Nealson. « Les électrons doivent circuler pour que nous regagnons de l’énergie. »
Certaines des bactéries ont même la possibilité de faire des «bio-câbles», une sorte de collection microbienne de fils conducteurs d’électricité ainsi que du cuivre, réputé pour sa haute conductivité électrique.
Ces «nanofils» ont été découverts dans une étude distincte menée par des chercheurs de l’Université d’Aarhus au Danemark. Leur présence soulève la possibilité que les bactéries d’un jour pourraient être utilisées dans la fabrication des réseaux souterrains utilisables par les personnes.
« Des dizaines de milliers de bactéries peuvent se joindre pour former un câble qui peut déplacer des électrons sur plusieurs centimètres, » souligne la vidéo du New Scientist en rapport au sujet.
Source: Le nouvel ordre mondial
NDLR: La nature nous cache encore bien des secrets…