Jack l'éventreur à été identifié

Jack l’éventreur à été identifié

En date du 7 septembre 2014.

Londres, Royaume-Uni.

L’un des plus grands mystères de l’Histoire de la criminologie serait-il enfin résolu ? Alors que des générations d’experts se sont heurtées à un mur depuis plus d’un siècle, le «Daily Mail» affirme ce dimanche que l’identité de Jack l’Eventreur est désormais connue.

Le célèbre tueur en série, qui a sévi dans le quartier londonien de Whitechapel à l’automne 1888, serait un immigrant polonais, Aaron Kosminski.

Le quotidien s’appuie sur la découverte d’un homme d’affaires britannique de 48 ans, Russell Edwards, rendue possible grâce à une analyse de deux ADN retrouvés sur le châle de l’une des cinq victimes avérées de Jack l’Eventreur. Pour parvenir à ses fins, l’enquêteur amateur s’est adjoint les services d’un expert en analyse génétique, Jari Louhelainen, qui collabore avec Interpol.

D’étranges marguerites

Russell Edwards raconte qu’il a vu la première fois le châle maculé de sang en mars 2007, lors d’une vente aux enchères. L’objet était réputé avoir été trouvé à côté de l’une des victimes de Jack l’Eventreur, Catherine Eddowes, mais Edwards a voulu en avoir la confirmation. Il a donc pris contact avec le propriétaire du châle, qui lui a assuré être un descendant de l’un des officiers de police présents sur la scène du crime.

A l’époque, le sergent Amos Simpson s’était emparé de la pièce de tissus brune et bleue pour la donner à sa couturière de femme. Le châle a ensuite été transmis de génération en génération sans jamais être lavé.

Alors que dans les années 2000 la plupart des spécialistes de l’affaire doutent de la provenance du châle, Russell Edwards est intrigué par un motif récurrent imprimé sur l’objet : les marguerites de la fête de Saint-Michel. Après des recherches, il remarque que cette fête chrétienne se déroule le 8 novembre chez les orthodoxes, le 29 septembre chez les autres chrétiens. Soit respectivement les jours des meurtres de Mary Jane Kelly d’une part, et d’Elizabeth Stride et Catherine Eddowes d’autre part.

Constatant que Catherine Eddowes était trop pauvre pour pouvoir s’offrir un tel châle, Russell Edwards déduit -sans certitude néanmoins- que Jack l’Eventreur aurait pu laisser délibérément l’accessoire près d’une de ses victimes le 29 septembre pour livrer un indice sur la date de son futur crime, le 8 novembre donc.

Un «schizophrène paranoïaque»

Russell Edwards s’intéresse alors à la personnalité de l’un des six principaux suspects, Aaron Kosminski. Ce juif polonais a fui les pogroms russes dans les années 1880 pour s’installer à Londres avec sa famille. Dans les registres de l’hospice qui l’accueille en 1890, il est décrit comme un coiffeur résidant à Whitechapel.

«Ce qui est certain, c’est qu’il était gravement malade mentalement, probablement un schizophrène paranoïaque souffrant d’hallucinations auditives et décrit comme un misogyne adepte de « l’auto-abus », un euphémisme pour qualifier la masturbation», écrit l’homme d’affaires.

Un responsable du Musée du crime de Scotland Yard, Alan McCormack, a affirmé à Edwards que la police n’avait pas suffisamment de preuves pour confondre Kosminski. Elle l’a gardé sous surveillance pendant 24 heures avant de le confier à un asile psychiatrique pour le reste de sa vie.

Les descendants coopèrent

A l’aide d’une caméra infrarouge, le complice d’Edwards, Jari Louhelainen, découvre des traces de sperme sur le châle, ainsi que des cellules de rein, appartenant vraisemblablement à Catherine Eddowes. Une descendante de la victime, Karen Miller, accepte de fournir un échantillon de son ADN : il concorde avec l’une des six empreintes trouvées sur l’étoffe.

Une descendante de la soeur de Kosminski est également d’accord pour fournir son ADN à l’enquêteur amateur. Le résultat permet alors de démasquer l’éventreur.

«Sans doute un grand nombre de livres et de films vont désormais sortir spéculant sur sa personnalité et sa motivation. Je n’ai pas envie de le faire. Je voulais apporter de vraies réponses à l’aide de preuves scientifiques», conclut Russell Edwards. Puis, euphorique : «Je suis submergé par le fait qu’après 126 ans, j’aie résolu le mystère.»

En savoir plus sur Vincent Deroy

Depuis août 2012, je fouille sur le web à la recherche des cas paranormaux les plus étranges pour le site www.paranormalqc.com dont je suis le Rédacteur en chef. Handicapé de naissance, j'ai aussi été secrétaire-trésorier du musée de mon village pendant 6 ans et demi.

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