Autopsie de l'ex-agent russe Litvinenko : l'une des plus dangereuses de l'histoire

Autopsie de l’ex-agent russe Litvinenko : l’une des plus dangereuses de l’histoire

En date du 28 janvier 2015.

Londres, Royaume-Uni.

La dépouille d’Alexander Litvinenko, empoisonné au polonium en 2006 à Londres, était si radioactive que son autopsie compte parmi « les plus dangereuses » jamais réalisées, a-t-on appris au deuxième jour de l’enquête publique qui tente d’élucider le meurtre de l’ancien agent russe.

M. Litvinenko, un ancien agent du KGB devenu un détracteur en règle du Kremlin, a été pris de violents malaises le 1er novembre 2006, après avoir pris le thé avec deux Russes au Millenium Hotel, à Londres. Il a été hospitalisé pendant trois semaines avant de mourir.

Le pathologiste Nathaniel Cary, qui a réalisé l’autopsie en compagnie de deux autres médecins légistes, a déclaré devant la commission d’enquête que sa dépouille était si dangereuse qu’elle a été laissée de côté pendant deux jours après sa mort dans un hôpital de Londres, le 23 novembre 2006.

M. Cary a ajouté que l’autopsie, réalisée au début de décembre 2006 par des experts vêtus de combinaisons de protection, compte « parmi les plus dangereuses jamais pratiquées en Occident ».

Un isotope difficile à détecter

Les médecins ont indiqué qu’ils n’auraient sans doute jamais découvert la cause du décès d’Alexander Litvinenko si un médecin n’avait pas ordonné une analyse d’urine peu avant sa mort. Il a ainsi été possible de déterminer quelques heures avant sa mort que M. Litvinenko avait été empoisonné au polonium-210, une substance radioactive.

L’autopsie a confirmé que Litvinenko avait absorbé une grande quantité de cette substance radioactive soluble et très toxique à des doses infimes.

« Il l’a ingérée probablement dans sa totalité, plutôt qu’il ne l’a inhalée », a précisé le Dr Nathaniel Cary. Ses propos ont été corroborés par son collègue, le Dr Ben Swift, qui a déclaré que les sévères inflammations dont Litvinenko souffrait à la gorge et à l’oesophage portaient à croire qu’il avait bien avalé le polonium-210.

Nathaniel Cary a indiqué ne connaître aucun autre cas d’empoisonnement au polonium où que ce soit dans le monde. Il estime d’ailleurs que la présence de l’isotope n’aurait jamais été décelée par les tests toxicologiques habituels.

Une spécialiste de la science nucléaire témoignant sous couvert de l’anonymat a confirmé qu’une théière du Millenium Hotel sur laquelle des traces de polonium ont été retrouvées était très probablement la source de contamination.

Elle a ajouté qu’il était impossible de connaître la provenance de la substance, dont la production est extrêmement complexe et onéreuse, puisqu’elle nécessite un réacteur nucléaire. Selon cette spécialiste, la production de polonium est estimée à moins de 100 grammes par an à l’échelle mondiale, en grande majorité d’origine russe.

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NDLR: C’est une façon horrible de mourir. J’en ai des frissons dans le dos…

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Depuis août 2012, je fouille sur le web à la recherche des cas paranormaux les plus étranges pour le site www.paranormalqc.com dont je suis le Rédacteur en chef. Handicapé de naissance, j'ai aussi été secrétaire-trésorier du musée de mon village pendant 6 ans et demi.

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