Avertissement : Le texte qui suit est à titre informatif et pour le divertissement. Il ne reflète en rien l’opinion de la Rédaction.
Les sous-secrétaires d’État infernaux dépendent directement des ministres susnommés.
Du ministre de l’Intérieur Sargatanas :
C’est le grand protecteur des coquins auxquels il inspire les mauvais coups, les forfaits, les guets-apens, les brigandages et les scélératesses. On trouve son ombre dans toutes les attaques à main armée.
Les faux témoins et les délateurs relèvent de sa juridiction. On le trouve toujours dans les coulisses des palais de justice et les couloirs des prisons.
Il s’entend au mieux avec les indicateurs de police et les « corbeaux ».
Il est le grand rédacteur de toutes les dénonciations par lettres ou coups de téléphones anonymes.
L’évocation et le pacte.
Informations générales sur le pacte et l’évocation.
Botis est le maître désigné des bandits de grand chemin, des gens de sac et de corde, des filous, des escarpes, des forbans, des sicaires et des assassins.
C’est un démon d’une extrême vulgarité, s’exprimant volontiers dans l’argot le plus crapuleux et faisant preuve d’un cynisme inconcevable.
Lorsqu’il paraît, il se montre généralement très amical et même familier avec les malfaiteurs et les scélérats de tout poil.
Si l’appelant n’est qu’un néophyte dans le crime, il le traitera de haut.
Il n’en sera pas moins désireux de signer le pacte, car toute déchéance morale est pour lui une victoire.
Formule évocatoire :
« O Malfaisant Botis, Puissant Protecteur des Criminels, daigne apparaître, puisque les Trois Grands Maîtres de l’Enfer ne s’y opposent pas. »
« Je veux signer un pacte avec toi afin d’obtenir par ta malfaisance souveraine l’accomplissement de mon voeu particulier. »
(À ce moment, exprimer en termes cyniques le motif de l’évocation.)
« Si tu m’accordes ce que je veux, dans vingt années révolues, mon âme et mon corps t’appartiendront pour l’éternité. »
Source : Diable, démons et Vampires. Édition : Poche Sélect. 1977