Avertissement: Le texte qui suit est à titre informatif et pour le divertissement. Il ne reflète en rien l’opinion de la Rédaction.
Les sous-secrétaires d’État infernaux dépendent directement des ministres susnommés.
Dépendent d’Agaliarept, ministre des Affaires étrangères.
On l’appelle le Grand Dérisoire car il ne reste jamais rien de toutes ses déclarations publiques de ses discours fumeux, de ses
grandes entreprises diplomatiques, de ses combinaisons internationales, de ses conférences au sommet.
Il était le grand inspirateur de la défunte Société des Nations, qui non seulement n’enregistra aucun résultat positif, mais qui encore provoqua par son impéritie la Seconde Guerre mondiale.
Tout ce qui est oiseux, vain, creux, insignifiant et futile le concerne.
C’est le maître des sornettes, des verbiages, des niaiseries, des billevesées, des visions cornues, des mirages, des feux de paille, des fariboles, en un mot: de tout ce qui est inefficace et stérile.
Il est l’inventeur breveté de la poudre de perlin pinpin, de la petite bière et de la gnognote.
Avec lui, tout tourne en eau de boudin et il ne fait jamais que donner des coups d’épée dans l’eau.
Ses solutions sont comme un cautère sur une jambe de bois.
Il est l’inspirateur de toutes les calembredaines, des alibifortins, des lantiponages et des fichaises.
L’évocation et le pacte.
Informations générales sur le pacte et l’évocation.
Ce Démon dénommé le Grand Dérisoire est spécialement indiqué pour les diplomates, les phraseurs, les bavards qui noient la pensée sous les mots, les verbeux, les prolixes, les péroreurs, les palabreurs, les politiciens en mal d’élection, les prometteurs de beaux jours, les illusionnistes, les bonimenteurs, les camelots, les avocats à la langue trop bien pendue. Les bâtisseurs de châteaux en Espagne, les utopistes, les chimériques, les bateleurs, les cabotins, les discoureurs, les rhéteurs spécieux.
Ils s’adresseront à lui sans craindre les phrases ampoulées, les expressions dithyrambiques et les déclarations emphatiques.
Formule évocatoire :
« O Majestueux Buer, Incomparable Diplomate et auteur des plus belles combinaisons internationales, toi qui inspiras la défunte Société des Nations, puis l’O.N.U., toi qui inventas l’art de parler pour ne rien dire, toi qui sais si bien noyer le poisson, et donner des réponses évasives, dilatoires, retorses, daigne m’apparaître puisque les Trois Grands Maîtres de l’Enfer ne s’y opposent point. »
« Je veux signer un pacte avec toi afin d’obtenir par ta puissance tutélaire toutes ces qualités et cet art subtil qui me permettront d’accomplir mon voeu particulier. »
(Spécifier lequel.)
« Si tu m’accordes ce que je veux, et exceptionnellement en ma faveur d’une façon claire et nette, dans vingt années révolues, mon corps et mon âme t’appartiendront pour l’éternité. »
Source: Diable, démons et Vampires. Édition: Poche Sélect. 1977