La lune de Jupiter Ganymède est pilonnée par une pluie de plasma

La lune de Jupiter Ganymède est pilonnée par une pluie de plasma

La plus grande lune de Jupiter, Ganymède, a pris tous les scientifiques par surprise en 1996 lorsque des astronomes ont réalisé que c’est la seule lune qui crée son propre champ magnétique.

Aujourd’hui, les scientifiques ont collecté davantage de données au cours de cette période pour réaliser quelque chose d’encore plus incroyable au sujet de la lune : Elle est bombardée par une pluie de plasma, ou particules très chargées, selon un nouvel article publié dans le journal scientifique Geophysical Research Letters.

“Nous revenons maintenant plus de 20 ans plus tard pour jeter un nouveau regard sur certaines données qui n’ont jamais été publiées”, a déclaré l’auteur principal Glyn Collinson, un scientifique affilié à la NASA, dans un communiqué de presse. “Nous avons trouvé quelque chose dont personne ne soupçonnait l’existence.”

Les informations nouvellement redécouvertes proviennent de Galileo, un engin spatial lancé en 1989, qui a survolé Vénus et deux astéroïdes, puis a consacré sa mission principale à l’étude de Jupiter et de ses lunes jusqu’en 2003. Mais toutes les données de l’engin spatial n’ont pas été analysées. Ainsi, sur un coup de tête, une équipe de scientifiques a décidé de jeter un coup d’œil sur ce que la mission a rassemblé au sujet de Ganymède.

Ganymède est la plus grande lune de notre système solaire, et les scientifiques pensent qu’il pourrait y avoir un océan liquide géant qui coule sous sa surface – comme les plus célèbres lunes Europe et Encelade ; le genre de coins où la vie extraterrestre pourrait se dissimuler.

De plus, elle possède un champ magnétique, ce qui est intrigant parce que son équivalent terrestre joue un rôle crucial pour rendre la planète plus confortable pour la vie en protégeant la surface du plasma relâché par le soleil.

Mais l’histoire est plus compliquée chez Ganymède, où le champ magnétique est influencé par son équivalent autour de Jupiter. Le nouveau plasma localisé est partagé entre les deux champs magnétiques, ainsi que la pluie de plasma tombant sur la lune et projetant des particules de plasma depuis sa surface.

Mais le véritable intérêt ici n’est pas de découvrir de nouvelles informations enfouies dans les anciennes données de Galileo : c’est en fait l’espoir qu’il reste d’autres secrets à découvrir dans les données qui existent déjà ici sur Terre.

Sources: Le nouvel ordre mondial, Newsweek, le 2 mai 2018

En savoir plus sur Vincent Deroy

Depuis août 2012, je fouille sur le web à la recherche des cas paranormaux les plus étranges pour le site www.paranormalqc.com dont je suis le Rédacteur en chef. Handicapé de naissance, j'ai aussi été secrétaire-trésorier du musée de mon village pendant 6 ans et demi.

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