Naissance de la première religion fondée sur l’intelligence artificielle

Naissance de la première religion fondée sur l’intelligence artificielle

Il avait déjà fait parler de lui pour d’autres raisons. Anthony Levandowski, le père de la voiture autonome de Google (Waymo), est accusé d’avoir transmis ce secret technologique à la concurrence, en l’occurrence Uber, le géant du VTC. Le procès opposant les deux entreprises, qui devait avoir lieu début octobre aux États-Unis, vient d’être repoussé au 4 décembre.

Mais cet ingénieur américain de 37 ans, figure incontournable de la Silicon Valley, s’illustre ces jours-ci dans un autre registre?: la fondation d’une « nouvelle religion ». C’est ce qu’a révélé fin septembre le site Internet américain Wired.

Intitulée « Way of the Future » (La voie de l’avenir), cette organisation religieuse existerait en fait depuis septembre 2015. Selon les documents légaux déposés par Anthony Levandowski, il s’agit de « développer et promouvoir la prise de conscience d’une divinité basée sur l’intelligence artificielle » pour « améliorer la société ».

Religieux, le transhumanisme??

L’information n’a pas échappé à Natalia Trouiller, directrice de l’association catholique Noé 3.0, qui se veut une présence « priante et moderne sur les réseaux sociaux ». Persuadée « depuis le départ » que le transhumanisme est bien un discours religieux, et non scientifique, Natalia Trouiller dément l’hypothèse selon laquelle Anthony Levandowski n’aurait créé cette religion que parce que celles-ci, aux États-Unis, sont exonérées d’impôts sur les dons qu’elles reçoivent.

« Pour moi, le transhumanisme est un délire progressiste et de type religieux, qui a toutes les chances de se poursuivre en France et en Occident », alerte l’ancienne chargée de communication du diocèse de Lyon. « D’abord à cause de la tentation perpétuelle de l’humanité à vouloir se sauver par ses propres forces?; ensuite à cause de l’attrait du gnosticisme dans le monde contemporain, qui consiste à voir le corps comme une entrave et à rêver de s’en débarrasser. »

Intitulée « Way of the Future » (La voie de l’avenir), cette organisation religieuse existerait en fait depuis septembre 2015. Selon les documents légaux déposés par Anthony Levandowski, il s’agit de « développer et promouvoir la prise de conscience d’une divinité basée sur l’intelligence artificielle » pour « améliorer la société ».

L’information n’a pas échappé à Natalia Trouiller, directrice de l’association catholique Noé 3.0, qui se veut une présence « priante et moderne sur les réseaux sociaux ». Persuadée « depuis le départ » que le transhumanisme est bien un discours religieux, et non scientifique, Natalia Trouiller dément l’hypothèse selon laquelle Anthony Levandowski n’aurait créé cette religion que parce que celles-ci, aux États-Unis, sont exonérées d’impôts sur les dons qu’elles reçoivent.

« Pour moi, le transhumanisme est un délire progressiste et de type religieux, qui a toutes les chances de se poursuivre en France et en Occident », alerte l’ancienne chargée de communication du diocèse de Lyon. « D’abord à cause de la tentation perpétuelle de l’humanité à vouloir se sauver par ses propres forces?; ensuite à cause de l’attrait du gnosticisme dans le monde contemporain, qui consiste à voir le corps comme une entrave et à rêver de s’en débarrasser. »

Sources: Wikistrike, la-croix.com, 8 octobre 2017

En savoir plus sur Vincent Deroy

Depuis août 2012, je fouille sur le web à la recherche des cas paranormaux les plus étranges pour le site www.paranormalqc.com dont je suis le Rédacteur en chef. Handicapé de naissance, j'ai aussi été secrétaire-trésorier du musée de mon village pendant 6 ans et demi.

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire le pourriel. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.