Ces mains posées sur une peinture préhistorique ne sont pas humaines, selon les spécialistes

Ces mains posées sur une peinture préhistorique ne sont pas humaines, selon les spécialistes

En date du 9 mars 2016.

Sahara, Égypte.

Les mains peintes sur une paroi rocheuse dans le désert du Sahara il y a à peu près 8000 ans ne sont pas humaines du tout comme les chercheurs le pensaient à l’origine, mais sont en fait des pochoirs de pattes du varan du désert, révèle une nouvelle étude.

Lorsque le site de Wadi Sura II a été découvert dans le désert occidental de l’Égypte en 2002, les chercheurs ont été surpris par les milliers de décorations peintes sur les murs de l’abri rocheux 8.000 ans plus tôt. Non seulement il y a des animaux sauvages, des figures humaines, et des créatures sans tête, mais également des centaines de lignes de mains humaines peintes. Et parmi ces mains, 13 auraient été peintes à l’aide de pattes de lézard.

Ces empreintes de lézards minuscules sont entremêlées avec des peintures de mains humaines adultes de couleur noir, rouge, jaune et orange, contenant des pigments bruns. Elles étaient beaucoup plus petites que les mains de bébés humains, et les doigts étaient trop longs. Il y a donc une probabilité extrêmement faible que ces empreintes peintes dans la grotte des Bêtes soient en réalité humaines. Le positionnement des petites « mains » et leurs doigts aux contours variés ont conduit l’équipe de recherche à conclure qu’elles étaient souples et articulées, ce qui exclue la possible utilisation d’un pochoir façonné à partir d’un matériau statique comme le bois ou l’argile.

Dans un premier temps, les chercheurs ont pensé qu’elles appartenaient à un petit singe. Mais aucune des images de la main des milliers de singes étudiés ne ressemblait à celles peintes sur le mur à Wadi Sura II. Puis, en faisant des recherches dans une ferme de crocodiles en Zambie, ils ont réalisé que les gravures appartenaient à un reptile. Les pattes avant du varan du désert sont celles qui ressemblent le plus aux peintures murales. Un bébé crocodile était une autre possibilité. Cependant, les crocodiles ne vivaient pas dans le désert à cette époque. D’autres cultures préhistoriques ont utilisé des animaux comme des pochoirs pour leur art rupestre. Par exemple, les peuples autochtones ont utilisé des pieds d’émeu dans les gorges de Carnarvon et à Tent Shelter en Australie. D’autres exemples ont également pu être trouvés en Amérique du Sud.

Sources: Wikistrike, nationalgeographic.

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Depuis août 2012, je fouille sur le web à la recherche des cas paranormaux les plus étranges pour le site www.paranormalqc.com dont je suis le Rédacteur en chef. Handicapé de naissance, j'ai aussi été secrétaire-trésorier du musée de mon village pendant 6 ans et demi.

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